top of page

Ferme Follet (Le Grand Abergement) - 1.135 m

Ferme Follet à la Manche

 

La ferme Follet (B2) est une des quatre fermes de la Manche, elle a probablement été construite par la famille Follet et a abrité plusieurs générations de FOLLET.

 

Venus des Bouchoux, le pionnier, Pierre Emmanuel Follet et son épouse Marie-Claire ont eu plusieurs enfants et petits enfants qui sont nés ici, (François) Eugéne Follet et Marie (Victorine) Allombert Blanc du Poizat ont eu six enfants (nés entre 1899 et 1910) dont trois sont restés à demeure dans la ferme et sont enterrés au cimetière du Retord.

 

Lors d'une réunion de famille vers 1950, Marie Victorine était entourée de toute sa famille...

 

 

La dernière vraie ferme de Retord ?

 

Cette ferme représente probablement le dernier exemple vivant d'une exploitation à part entière sur le plateau de Retord. Sa particularité tient à la continuité de l'activité fermière grâce au travail des trois derniers héritiers de la famille. Par ailleurs, on voit que malgré l'exode rural, la famille a maintenu un lien solide avec ses racines...

Des femmes de tête ?

 

Les femmes FOLLET ont eu, semble-t-il, une grande importance dans la gestion de la ferme, on ressent, dans la photo ci-dessous, comme dans celle de 1950 ci-dessus, une autorité naturelle de Marie-Victorine, sa "petite dernière" Angèle a, quant à elle, été "investie d'un mission" auprès de ses deux autres frères Emile et Xavier...

Exode rural et enracinement...

 

Dans toutes les fermes se posait la question de savoir si la terre pourrait nourrir tous ses enfants... Marthe, la fille ainée a du se préparer à cette éventualité et son coeur est toujours resté ici... mais vivre à six ici n'était pas envisageable !

 

Alors que la vie continuait ailleurs pour Marthe et Louis..., pour Xavier, le 'Mile et Angèle la ferme continuait à la Manche... Même si rien n'était formalisé, le rôle de chacun était bien défini. La visite du facteur était un moment de convivialité et la préparation de l'omelette incombait, selon un subtil arbitrage, soit aux ROCHAIX, soit aux FOLLET...

bottom of page