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Merlogne (Le Grand Abergement) - 1.150 m

Merlogne

 Combe hantée ou Combe magique ? 

 

Nichée au coeur de la combe du même nom, la ferme de Merlogne suscite une douce émotion... combe hantée, combe magique... ? 

 

Située à l'extrème nord du territoire du Grand Abergement, la ferme de Merlogne est située au pied du Crêt de Beauregard, à l'ouest de la Conay, au nord est de la Cuaz et au nord de Cuvéry. La ferme jouxte le territoire de Lalleyriat, certains prétendaient même que la limite de commune était au pendant de sa cheminée...

 

En 2015 nous pensions la ferme était irrémédiablement compromise, et à l'été 2016, nous avons eu la belle surprise d'apprendre à la Saint Roch par leurs propriétaires que le pilier ouest de la ferme était consolidé et que la ferme ne risquait plus rien, nous sommes heureux de pouvoir aujourd'hui vous le confirmer:

 

 Merlogne est sauvée ! 

Un des derniers habitants de la ferme, surnommé "Tasson", y a vécu jusqu'à l'âge de 80 ans. Il a du, "sous l'amicale pression" de sa famille, se résoudre à venir habiter sur Paris... malheureusement pour y clore sa vie !

 

En raison de son isolement, les différents achats pour subvenir aux besoins des occupants de la ferme étaient livrés et récupérés à la "ferme de secours" de Cuvéry, puis par la suite à la ferme Bertrand. On rapporte même que Marius, pour rompre son isolement,se faisait même livrer le journal par les PTT directement à la ferme. 

 

Le site de la combe de Merlogne dispose d'une flore très riche... à respecter et protéger, venez découvrir ici: 

 

 La Tulipe de Merlogne !  

 

 

D'après des plans napoléoniens

 

Archives départementales de l'Ain

Merlogne c'est aussi un toit de tavaillons, recouvert de tuiles actuellement, des cheneaux taillés dans le sapin, la lessive que l'on faisait au grand air, une citerne enterrée au nord qui reçoit l'eau du toit, mais est également alimentée par une source souterraine.

 

On peut effectivement se poser la question quand on observe la brusque apparition d'un lac intermittent au coeur de l'hiver, lac que vous pouvez découvrir en photos ici:

 

 Le Lac de Merlogne 

 

 

 

 

 

L'origine du nom divise :

 

- Certains évoquent le rapprochement naturel avec le merle (Eugène ROLLAND),

 

- D'autres, pensent qu'au regard de la géographie du lieu, que son nom viendrait du franco-provençal meyri, « alpage entouré de bois Â», du latin meria, moeria et désigner des alpages ou des pâturages partiellement boisés. Ce qui nous fait bien évidemment penser à la forêt de Meyriat et à sa Chartreuse !

 

http://henrysuter.ch/glossaires/topoM1.html#Me1

 

 

Delphine ARENE a écrit de nombreux articles sur Merlogne 1,  la Région-Rhône-Alpes a commandité à l'été 2009 un n° spécial à Enviscope et Michel DESPROST 2 et voici "en prime" une courte vidéo en "travelling" 3 pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu magique!

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Merlogne, la combe hantée

 

C'est le décor idéal pour toutes les légendes

terribles, pour tous les drames de la montagne.

On y accède par Lalleyriat ou par Cuvéry et

quand on le découvre pour la première fois,

une invicible émotion vous saisit: que c'est

grand et que c'est triste !

 

Ancien lac tari, anciene moraine, vous diront les géologues: moi je n'ai jamais vu Merlogne sans me croire transportée en quelqu'un de ces lieux ensorcelés ou il se passe quelque chose. La forêt s'arrête autour de la steppe désolée, comme interdite elle aussi, devant ce lac sans eau, cette pâture sans herbe cette terre boursouflée comme une éponge desséchée, et les quelques sapins qui ont poussé leurs racines jusqu'au sol infertile s'étiolent, blanchissent, se couvrent de lichens et meurent.

 

Il faut voir tomber la nuit, il faut voir monter un orage, il faut voir dans les vapeurs aux teintes indécises, ni bleues, ni dorées, des vapeurs couleur de soufre, planer des oiseaux de proie au grand vol pour comprendre la terreur sacrée qui éloignait, autrefois, de la montagne, les hommes.

 

Delphine Arène

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Ici a vécu...

 

 

Famille ROCHAIX 

- François ROCHAIX, fermier (né vers 1780) et Jeanne ALLOMBERT (née vers 1800)

 

 

Famille FAVRE

 

- Jean Louis FAVRE BOURY né à Merlogne le 8 aoùt 1770 (parents: Jean François FAVRE et Françoise FAVRE)

marié le 18 août 1800 avec Marie Josephte VUAILLAT COGNIAT (parents: Romain VUAILLAT COGNIAT et Jeanne Marie FAVRE BRUYANT)

 

(5 enfants: Romain FAVRE BOURY

 

 

marié le 22 juillet 1809 avec Marie Josephte ROCHAIX (parents: Anthelme ROCHAIX 1736/1804 et Marie Philiberte MATHIEU VERNAY 1738/ )

 

 

- François FAVRE (né à Ochiaz vers 1810) 

- Marie MICHAILLE (née vers 1796, veuve de Louis FAVRE), en 1872, ils vivaient ici avec 3 frères et 2 soeurs de François

 

- Jean Marie FAVRE né le 1 février 1853 à Ochiaz  (parents: Louis FAVRE (1811/1859) et Rose / Rosalie THOMASSET 1824/ ) marié le 20 juin 1883 (Ochiaz) avec Marie Rosine PILLARD née le 6 décembre 1865 à Hotonnes (parents Jean François PILLARD 1846 - cultivateur à Cuvéry et Philomène PERRET)

 

- Alice FAVRE née en 1890 au GA (fille de Jean Marie)

 

- Honorine FAVRE née en 1884 au GA (fille de Jean Marie) mariée à Albert FAVRE né le 7 janvier 1878 à Vouvray (parents: Louis Philippe FAVRE et Marie Eugénie PERNOD)

 

- Marius FAVRE né en 1906 (petit fils de Jean Marie)

- Marcel FAVRE né en 1907 (petit fils de Jean Marie)

- Calixte FAVRE né en 1910 (petit fils de Jean Marie)

 

- Honoré FAVRE né en 1854 au GA (frère de Jean Marie)

 

 

http://gw.geneanet.info/jniollet1

 

 

Au recensement de 1873, 6 personnes vivaient dans cette ferme (source Guigue)

 

 

Allez sur le site de cousain.fr
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