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 Histoire de Retord 

 Histoire de Retord 

Mademoiselle Henriette d’ANGEVILLE, dont la famille était propriètaire jusqu'en 1912 du Château de Lompnes édifié par les Comtes de Savoie vers la fin du XI° siècle fut la femme "la plus haute du monde" en septembre 1838. En effet, après avoir gravi le Mont-Blanc, elle est monté sur les épaules de ses guides pour gagner un peu d'altitude (cfr image à droite ci-dessous), elle raconte à une de ses amies tout le récit d'une excursion qu’elle a faite en « Laponie bugiste » en février 1842 (à lire ici). Arrivant depuis l’Abbergement et accompagnée de Monsieur le Curé et de deux guides, elle ne voit « plus que de grands espaces couverts de neige, au travers desquels on aperçoit de petites bosses qui sont les granges de Retord. » Entrant dans la première, on l’aurait pris pour un sorcier venant jeter un sort au bétail et aussitôt demandé son passeport ! 

 

 

C’est le 14 janvier 1843 que la décision est prise de s’adresser à l’évêque, une supplique lui est adressée. On se décide pour la VEZERONCE. Le terrain nécessaire pour église, cure, cimetière (700m²) est donné par Madame Anthelmette REYDELLET (née BONIFAX - Billiat) le 8 juin 1843. Le 26 février 1846 une ordonnance royale (publiée au Bulletin des Lois le 6 juin 1846), après avis favorable des paroisses intéressées, érigeait en succursale la paroisse de RETORD avec la nouvelle circonscription fixée par Mgr DEVIE. François MATHIEU, entrepreneur à Chatillon de Michaille fut déclaré adjudicataire des travaux à Nantua le 16 juin 1849… au prix de 6.848,28 frs. C’est le 22 juin 1852 que la nouvelle église fut livrée au culte par Monseigneur CHALANDON, l’église mesure 16 mètres de longueur pour 8 mètres de largeur.


En l'espace d'un demi-siècle, ce n'est pas moins cinq évêques qui vinrent se pencher successivement sur le sort de la Chapelle et se déplacèrent sur le plus haut lieu de culte de l'évéché:

 

Alexandre DEVIE pour sa reconstruction 1843/1846

 

Georges CHALANDON pour son ouverture au culte le 22 juin 1852

 

Pierre Gérault de LANGALERIE lors d'une visite le 10 mai 1860

Jean-Joseph MARCHAL à l'occasion d'un circuit dans le Haut Bugey le 9 mai 1876

Louis-Joseph LUҪON en visite le 19 mai 1890 et très probablement le 16 mai 1897

 

 

 

A gauche, intérieur de l'ancienne Eglise, telle qu'elle devait être lors de sa consécration en 1852, à droite, bénitier qui existe encore dans l'actuelle lieu de culte qui a été probablement "inauguré" en 1860 lors de la visite de Monseigneur LANGALERIE.. Il  a la particularité d'être gravé à l'envers, par un tailleur de pierre "atteint" de l'écriture en miroir (ndlr comme Léonard de Vinci)

 

 

En 1848 que des habitants des BOUCHOUX vinrent s'installer à la MANCHE comme fermiers et se livrèrent à la fabrication de fromage bleu de type "Bleu de Gex" qui pouvait se pratiquer dans les fermes isolées.

C'est en 1894, que des démarches furent menées par les habitants de la Manche pour obtenir leur rattachement officiel à l'église de Retord.

 

En 1898, huit habitants des fermes de Retord demandent un sectionnement électoral de la commune de Billiat. Ils exposent dans leur pétition que les intérêts des hameaux sont délaissés au profit de ceux du chef-lieu. Aucune déclaration pour ou contre le projet n'a été formulée à l'enquête qui a eu lieu le 19 juin 1898. M. le Commissaire enquêteur, le Conseil municipal de Billiat et M. le Sous-Préfet estiment qu'il y a lieu de rejeter la demande présentée qui ne paraît nullement fondée. De plus, la section à créer, qui compterait huit électeurs environ, ne possède pas une population suffisante pour lui donner droit au nombre minimum des conseillers devant la représenter au Conseil municipal. Les auteurs de la pétition, invités à produire les deux expéditions du plan exigé pour fixer la délimitation des sections, ne les ont pas produites, malgré des demandes réitérées. Ainsi cette demande non justifiée est rejetée.

 

Au départ de l’Abbé FAVRE en octobre 1909, les registres paroissiaux de la paroisse furent clos, et consignés dans ceux de l’église du GRAND ABERGEMENT qui assura, dès lors, le service du culte et notamment la messe de la Saint ROCH chaque dimanche après le 15 août.

 

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