Voici la Fruitière prise du Golet Ravaud sur sa partie Est
La Fruitière sur un axe sud nor, un peu comme le plan ci-dessous
L'arrière de la Fruitière paré de ses belles couleurs d'automne... Cliché de notre ami Christophe Deperraz
Voici la Fruitière prise du Golet Ravaud sur sa partie Est
La Fruitière (Brénod) - 950~ m
46°06'04.5"N 5°37'36.4"E
La Fruitière
Bien que la Fruitière de la Combe de Léchaud ne soit pas une ferme, elle a sa place dans notre inventaire des lieux de vie du plateau.
"Comme le montre les documents ci-dessous, la construction de la fruitière fût décidé en 1898 sur une parcelle de terrain vendue par Pierre François Auguste Massonnet (1821- 1900) aux sieurs Carrier de Brénod. Massonnet était maire de Champdor , où il exploitait une ferme, Conseiller Général et propriétaire des fermes du Golet Ravaud (30 ha) et de la ferme de Rougemont (31 ha) ; ces deux fermes étaient donné en fermage. Sa famille habitait le Golet Ravaud depuis au moins 5 générations"
Michel BOBILLON
Le bâtiment comporte un étage; dans un mur, encastrée, une ancienne boîte aux lettres. Cette fruitière de la Combe de Léchaud a cessé ses activités en 1967.
(sources : Pré-inventaire du département de l'Ain) http://www.brenod.com/
D'autres fruitières ont exercé leurs activités sur le plateau, chaque ferme avait même une activité de fruitière pour conserver son lait. Citons celles de la Manche, de Pra Devant, de Mas Gollet, de Lachat, des Plans d'Hotonnes, de Sothonod, des Tours aux Plans d'Hotonnes ainsi que celles de Brénod:
Jusqu’à la fin du XIXème siècle, Brénod possédait 3 fruitières avec celle de Maconnod, qui a fermé en 1920, et celle de la Combe de Léchaud fermée en 1967.
Celle de Brénod, de 1850 (vidéo ci-dessous), est désormais la seule du plateau qui fabrique le Comté. Elle fut agrandie en 1899 et en 1999. Il y avait trois grandes cuves de cuivre et plusieurs pressoirs.
A l'origine, il y avait 73 cultivateurs qui apportaient leur lait à la fruitière et avant la guerre de 1914, plus de 90 le portaient 2 fois par jour dans des seaux, des bouilles portées sur le dos et parfois sur le bât d’un âne. Leur nombre est tombé à 23 en 1928.
Puis, après la seconde guerre mondiale, il y en eut une quarantaine qui livraient 700 000 litres de lait par an. En 1980, il n’en
restait plus que 10, pour tomber à 2 ou 3 aujourd'hui.
Mais ce n'est plus un lieu de vie comme autrefois, les producteurs ne livrant plus eux-mêmes leur lait à la fruitière, celui-ci étant collecté par un camion-citerne
La production d'autres villages environnants est dirigée vers Brénod, qui a ainsi traité 1,7 M de litres de lait en 1998, 2,3 M en 2000 et actuellement 3,3 M de litres
http://www.dreffia.com/accueil/edifices-civils-prives/les-fruiti%C3%A8res/